Côte d’Ivoire : les grandes vérités de Guillaume Soro, « si je n’étais pas rebelle, Alassane ne serait pas président »
On pensait que cela s’arrêterait mais il semble que non. Les pics de l’ancien président du parlement ivoirien à l’encontre de ses anciens alliés continuent et le moins qu’on puisse dire est que Guillaume Soro ne fait pas preuve de réserve dans ses propos.
Guillaume Soro désormais simple député à l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire semble ne pas avoir digéré sa démission « forcé » de la tête de l’institution. Depuis son départ, il multiplie les déclarations spectaculaires et semble en vouloir profondément à Ouattara et à son clan. Lundi, devant les femmes du rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), devenu par ailleurs un parti politique, le député de Ferké a déclaré que le président Alassane Ouattara est venu à ce poste grâce à lui.
«Si moi là j’étais manipulable, si j’étais influençable, si je n’étais pas rebelle, Alassane ne serait pas président en Côte d’Ivoire. C’est parce que j’ai résisté à la tentation de l’argent, à la tentation du pouvoir qu’Alassane est président. Même si aujourd’hui il dit que Guillaume n’a rien fait, mais ce n’est pas grave, les Ivoiriens savent, ça ne s’est pas passé au moyen-âge. Je vois des gens aujourd’hui, ils sont courageux, ils bombent leur poitrine, ils étaient où ?», a affirmé Guillaume Soro.
Une déclaration choc de Soro parmi tant d’autres ces derniers temps qui ne devrait pas laisser indifférent le locataire de la présidence ivoirienne. Après ses déclarations, Guillaume Soro a appelé les ivoiriens à cultiver la paix, le pardon et la réconciliation entre eux. « Ce que je dis aujourd’hui c’est qu’il faut qu’on s’engage dans le pardon parce que chacun a commis une faute. Personne n’est exempt de péché. Nous tous nous avons péché, mais il faut avoir du courage pour reconnaître qu’on a péché. Il est temps qu’on se mette maintenant ensemble pour la réconciliation», a appelé l’ex-chef rebelle des forces nouvelles.
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