Emmanuel Tiando: « si la nation estime qu’elle n’a plus confiance en nous, il n’y pas de problème »

Objet de tous les commentaires depuis quelques temps, les responsables de la commission électorale nationale autonome (CENA) restent sereins. Reçu par les confrères de « Fraternité fm », le président Emmanuel Tiando estime que si la nation qui les a investis dans la mission n’a plus confiance en eux, il n’y a pas de problème, il sont disposés à rendre le tablier.

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Le président de la commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando accusé par les forces de l’opposition d’avoir perdu toute crédibilité pour organiser les élections législatives reste toujours serein et persiste sur le fait que l’institution qu’il dirige, a travaillé conformément à la loi.  » J’ai déjà indiqué que la crédibilité ne s’achète pas au marché. Soit vous êtes crédible parce que vos concitoyens vous font confiance ou alors vous n’êtes pas crédible en fonction du jugement qu’ils portent sur vous. Mais ce jugement est lié à quoi; ce jugement est lié tout simplement à leurs intérêts. Tant que vous n’avez pas la conscience chargée pour le travail que vous avez fait, je ne vois pas pourquoi vous n’allez pas être serein. « , affirme-t-il au micro de Darille Medegan Fagla de « Fraternité fm ».

Selon le président de l’organe en charge de l’organisation des élections en République du Bénin, les critiques formulées contre l’institution est le résultat de l’interférence du politique dans la mission de la CENA.

«  Nous avons apprécié les dossiers en fonctions de ce que nous voyons. maintenant s’il y a des interférences politiques qui viennent remettre en cause le travail qui a été fait, nous sommes au service de la nation et si la nation estime qu’elle n’a plus confiance en nous, il n’y a pas de problème » indique t-il.

Pour le président Tiando, son équipe a travaillé en son âme et conscience comme cela se doit. Maintenant, estime-t-il, si la loi a des insuffisances, ce n’est pas la faute de la CENA. Il se dit prêt à déposer le tablier si l’Assemblée nationale qui les a désignés conformément à la loi estime qu’ils ne sont plus utiles.

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