Gabon: «Appel à agir» réclame la reconnaissance de la vacance du pouvoir

Après l’ultimatum lancé aux autorités pour reconnaître la vacance du pouvoir, au Gabon en l’absence d’Ali Bongo Odimba, l’initiative « Appel à agir » défraie la chronique. Née en février, cette initiative regroupe dix personnalités politiques, syndicales et de la société civile.

 Plusieurs personnalités se sont jointes au mouvement dont l’opposant Jean Ping. Dans un communiqué, ils dénoncent une « imposture » en l’absence du président Ali Bongo Odimba, actuellement en convalescence du Maroc. Si rien n’est fait d’ici le 31 mars, nous « devrons agir pacifiquement » dit le communiqué d’Appel à agir. « Il y a une situation qui s’impose à tout le monde : la personne qui est supposée être chef de l’Etat est absente de son poste depuis plusieurs mois » indique Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, membre de l’Union nationale et d’Appel à agir.

Le camp Bongo menace

Pour le gouvernement, il s’agit d’appels « à la désobéissance et à la rébellion ». Le pouvoir a menacé ces auteurs de sanctions judiciaires. C’est par le biais d’une publication sur son compte Facebook que Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du président de la République, a réagi ce mercredi à la polémique, y opposant ce qu’il a qualifié d’« Appel à agir concrètement et pour le bien commun ».

Cette nouvelle sortie relance les débats sur l’état de santé du président Ali Bongo victime d’un AVC survenu le 24 octobre dernier lors de sa visite en Arabie Saoudite.

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