Gabon – Retour d’Ali Bongo: des citoyens appellent à « mettre fin à l’imposture »

Face à ce qu’ils appellent une imposture, dix citoyens gabonais ont organisé une rencontre à la Chambre de Commerce de Libreville le 28 février, pour appeler leurs compatriotes à agir et libérer le Gabon, rapporte le média Gabon Media Time.

Les « dix », comme les appelle le média, ne sont pas convaincus de la capacité du président de la république du Gabon, Ali Bongo, à diriger le pays après son récent souci de santé, dont il peine à  sortir. Ils ont appelé le peuple gabonais à « barrer la route à « l’imposture » et à sauver le Gabon avant qu’il ne soit trop tard », écrit le média. « Lorsqu’une autorité se drape des oripeaux d’une autre ou exerce les charges dévolues à une autre, cela porte un nom : imposture. Le désordre s’est installé au sommet de l’Etat, ruinant les minces et fragiles acquis de l’Etat de droit, de la Démocratie et des droits de l’Homme », ont déclaré ces citoyens convaincus que le pouvoir n’est plus exercé par Bongo fils.

« Travaillons ensemble pour exiger que soit mis fin à l’imposture actuelle qui n’a que trop duré »

Placide Aubiang Nzeh, Noël Bertand Boudzanga, Elza-Rituelle Boukandou, Franck Ndjimbi, Nicolas Nguéma, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Anges kevin Nzigou, Marc Ona Essangui, les honorables Edgard Owono et Maxime Minault Zima Ebeyard, les « dix », ont appelé les gabonais à travailler ensemble « pour sauver notre Patrie en péril, pour laver son honneur et ouvrir des perspectives aux jeunes générations. Travaillons ensemble pour exiger que soit mis fin à l’imposture actuelle qui n’a que trop duré ». Cette initiative, selon eux, « vise, non à opposer les Gabonais, mais à rassembler sans exclusive tous les citoyens qui ont à cœur de sauver notre pays du péril qui le menace ». Les « dix » promettent aussi de parcourir le pays entier pour réveiller le peuple dans tous les coins du pays et mettre les représentations diplomatiques, les politiques et le citoyen lambda face à leurs responsabilités.

Ils ont conclu leur rencontre en lançant un ultimatum aux autorités du Gabon et aux peuples gabonais. « D’ici le 31 mars, si rien n’est entrepris pour mettre fin à cette imposture, à Libreville comme dans les  provinces de notre pays, nous devons agir, individuellement, pacifiquement et pour exiger que soit mis fin à l’imposture en cours », ont-ils averti.

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