Gabon – Retour définitif d’Ali Bongo: un accueil triomphal « en téléchargement » à Libreville

Ali Bongo, le président Gabonais va rentrer au pays ce samedi 23 mars, après environs 5 mois de maladie ( accident vasculaire cérébral) qui a été à l’origine d’une absence prolongée du territoire gabonais. Aussitôt ce retour annoncé, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a appelé ses militants à la mobilisation.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, absent de son pays depuis environs 5 mois après un accident vasculaire cérébral (AVC) et actuellement en convalescence au Maroc, doit rentrer samedi 23 mars au Gabon, a indiqué jeudi la présidence.

“Son Excellence, Monsieur le Président de la République, chef de l‘État, Ali Bongo Ondimba, quittera le Maroc pour rentrer au Gabon ce samedi 23 mars”, a annoncé dans un communiqué le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni.

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Quelques instants seulement après cette annonce, le porte-parole du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Stéphane Iloko a pris la parole pour demander à ses militants de réserver un accueil « chaleureux et enthousiaste » au chef de l’Etat, nous rapporte le média gabonais Lalibreville.

« Ce samedi 23 mars 2019, le Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba sera de retour au Gabon au terme d’une longue convalescence à Rabat au Maroc. Le PDG invite l’ensemble de ses militants et sympathisants à se mobiliser massivement ce samedi 23 mars 2019 à partir de 14h00 à l’aéroport international Léon Mba afin de réserver un accueil chaleureux et enthousiaste à Ali Bongo Ondimba » a déclaré le porte-parole du PDG, Stéphane Iloko.

Ce retour intervient alors que depuis quatre mois, l’opposition a plusieurs fois appelé les autorités à saisir la Cour constitutionnelle du pays afin qu’elle déclare une vacance de pouvoir en l’absence du président.

En cas de vacance, le président du Sénat doit assurer un intérim jusqu‘à l’organisation d’une élection présidentielle dans un délai maximum de 60 jours.

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On se souvient encore que l’inspecteur général de la Santé, le Docteur Stéphane Iloko avait approuvé les décisions rendues par la Cour constitutionnelle suite à l’absence prolongée d’Ali Bongo Ondimba. La Cour constitutionnelle avait procédé à l’ajout d’un alinéa à l’article 13 de la Constitution pour  ne pas déclarer la « vacance du pouvoir », qui entraîne la prise de pouvoir temporaire par le président du Sénat jusqu’à l’organisation d’une élection présidentielle.

Fin février, dix personnalités politiques, syndicales et de la société civile ont lancé un ultimatum au pouvoir – fixé au 31 mars – pour déclarer la vacance du pouvoir, appelant à “agir” pacifiquement si celle-ci n’est pas déclarée.

En janvier, une tentative de putsch a lieu à Libreville pour dénoncer l’absence du président et vouloir établir “une transition démocratique”.

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