J.O Tokyo 2020: le président du comité olympique japonais dépose son tablier

A douze mois des Jeux  Olympiques de Tokyo, le président du Comité olympique japonais Tsunakazu Takeda se retire. Mis en examen pour corruption active par la justice française, il a décidé de démissionner, niant cependant tout lien avec l’affaire.

« Ma décision n’a rien à voir avec l’enquête en cours, j’y réfléchissais depuis quelque temps en raison de la limite d’âge », a déclaré Tsunekazu Takeda, 71 ans, devant la presse à Tokyo. Le responsable, qui préside l’instance olympique japonaise depuis 2001, espérait initialement pouvoir rester jusqu’aux JO prévus pour l’été 2020, mais il se trouvait sous pression depuis l’annonce en janvier de sa mise en cause par les enquêteurs français. Il a également annoncé son départ du Comité international olympique (CIO).

Des prétendants en lice

D’après les médias, plusieurs candidats sont en lice pour lui succéder. Au nombre de ceux-ci figure l’ex-champion olympique de judo, Yasuhiro Yamashita, déjà membre très actif du comité. « Une nouvelle ère s’ouvre, il est temps de passer le relais aux nouvelles générations « à l’approche des JO », a-t-il déclaré.

Les soupçons

Tsunekazu Takeda est soupçonné, par le juge français Renaud Van Ruymbeke, d’avoir autorisé deux versements suspects, en juillet et octobre 2013, pour obtenir « des votes favorables de membres du Comité international olympique » (CIO) lors de l’attribution des JO à Tokyo, le 7 septembre 2013. Depuis que sa mise en examen a été révélée, il a limité ses apparitions publiques, annulé des déplacements et refusé de donner des conférences de presse pour ne pas porter préjudice à l’enquête.

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