La césarienne, une chirurgie plus dangereuse pour les femmes africaines

Selon les résultats d’une étude, un fort taux de femmes africaines décède après une césarienne en Afrique. Les femmes d’Afrique court plus le risque que celles des pays riches de mourir après une césarienne.

Selon cette étude parue dans la revue médicale « Lancet », les Africaines ont près de trois fois plus de complications pendant cette intervention chirurgicale que les femmes américaines. Ce sont les saignements sévères, pendant ou après l’opération, qui sont le plus fréquent chez les femmes africaines.

Les césariennes, la chirurgie la plus utilisée

Trois quarts des césariennes faites en urgence relèvent que beaucoup de mère arrivent en chirurgie avec un risque préopératoire déjà élevé en raison de complications liées à la grossesse. Selon cette étude, les césariennes sont la chirurgie la plus utilisée, soit un tiers des interventions chirurgicales en Afrique. « Améliorer l’accès à la chirurgie et la sécurité de cette procédure pourrait permettre aux patientes de se présenter plus tôt et d’éviter des complications et des décès », explique Bruce Biccard, de l’Université du Cap (Afrique du Sud), qui a dirigé l’étude. Seulement 10 % à 15 % des césariennes sont nécessaires à des fins médicales.

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