Libye: l’Algérie dénonce des interventions étrangères qui affectent les efforts de paix

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdul Gader Msahel, a révélé que de nombreuses difficultés se présentent face à la recherche d’une solution à la crise libyenne du fait d’interventions étrangères qui compliquent la situation.

« L’union de toutes les institutions libyennes créera le terrain propice à un règlement politique en Libye », a déclaré Msahel lors d’une conférence de presse tenue samedi à Tunis. « L’unification des institutions civiles et militaires est une condition préalable au succès de la voie politique », a-t-il déclaré. Les ministres des Affaires étrangères égyptien, tunisien et algérien ont réaffirmé, lors d’une réunion au Caire la semaine dernière, leur soutien à une solution politique fondée sur l’accord politique signé à Al Sukheirat, au Maroc en 2015, comme seule référence pour tout règlement politique de la crise.

Rappelons que la Libye est dévastée par un chaos militaire sans précédent depuis le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi par la France et ses alliés de l’Otan en 2011. Plusieurs groupes armés dictent leurs lois dans les localités du pays qui est divisé en deux avec le gouvernement de Tripoli et le parlement de l’est du pays. Un accord a été signé par les deux parties il y a quelques jours, pour l’organisation d’élections et la réunification du pays.