Libye: le secrétaire général de l’ONU félicite les deux parties rivales pour l’accord conclu

Le Secrétaire général de l’ONU a salué l’accord conclu par le Premier ministre libyen et son rival, le maréchal Aftar, pour améliorer la stabilité politique dans tout le pays par le biais de nouvelles élections générales.

Dans une déclaration vendredi 01 février, António Guterres a salué les progrès accomplis par le Premier ministre Faiez Serraj, qui préside également le conseil dirigeant le gouvernement d’accord national, et par le commandant de l’Armée nationale libyenne, Khalifa Haftar. Le Représentant spécial du chef des Nations Unies pour la Libye et le chef de la Mission des Nations Unies à la MANUL, Ghassan Salame, ont organisé jeudi la réunion des deux dirigeants qui a conduit à l’accord à Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis. «Les deux parties… ont convenu lors de la réunion de la nécessité de mettre fin aux phases de transition en Libye en organisant des élections générales», indique un communiqué de la MANUL.

« Ils se sont également mis d’accord sur les moyens de maintenir la stabilité dans le pays et d’unifier ses institutions. »

Guterres a déclaré que, mis à part son attachement au processus démocratique par le biais des urnes, il se félicitait également de « son engagement à maintenir la stabilité dans le pays et à unifier ses institutions ». En dépit de ses importantes réserves de pétrole, la Libye a été secouée par des troubles politiques et économiques, plusieurs groupes armés se disputant le pouvoir et le contrôle dans tout le pays depuis le renversement de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011. Début février, l’ONU et ses partenaires humanitaires, ainsi que le gouvernement intérimaire libyen, ont lancé un plan d’intervention humanitaire, appelant 202 millions de dollars américains pour apporter une aide vitale à plus d’un demi-million de Libyens dans le besoin.

Vers de nouveaux progrès

Maria Ribeiro, coordinatrice résidente des Nations Unies, a déclaré dans la préface du plan que «de nombreux Libyens s’appauvrissent chaque année. Les services de santé et d’éducation de base sont en déclin et les citoyens frustrés ne comprennent pas pourquoi la production de pétrole et l’augmentation des recettes de l’État ne permettent pas d’améliorer le niveau de vie, la sécurité et le bien-être de tous en Libye. ». Le chef de l’ONU a conclu sa déclaration vendredi en laissant croire qu’il espérait que « de nouveaux progrès pourraient être réalisés sur la base de ce qui a déjà été convenu, avec le soutien de la communauté internationale ».

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus