L’infirmière de Stephen Hawking suspendue est accusée de fautes graves sur ses soins

Une infirmière qui a travaillé pendant 15 ans pour Stephen Hawking a été suspendue pour des allégations de faute « grave » concernant ses soins. L’audience qui a débuté en février et qui se poursuivra au 21 mars 2019, se tient à huis clos compte tenu de l’état de santé de cette dernière et de la gravité des accusations qui pèsent sur elle.

Stephen William Hawking, surnommé l’autre Einstein est né le 8 janvier 1942 à Oxford et s’est éteint le 14 mars 2018 à Cambridge. Il est un physicien théoricien et cosmologiste britannique. Théoricien de renommée mondiale, ses livres, ses apparitions publiques ont fait de lui une célébrité grâce à ses travaux concernant les trous noirs, la cosmologie et la gravité quantique.

Frappé d’une maladie neurodégénérative incurable durant 22 ans, dite de Charcot, cloué très tôt à son fauteuil électrique, privé petit à petit de la parole, le célèbre astrophysicien britannique qui a défié pendant plus de quarante ans toutes les prédictions des médecins a fini par tirer sa révérence. Mais pour la famille du scientifique, cette disparition aurait été aidée par l’une de ces infirmières, une certaine Patricia Dowdy. En fait, Hawking était enfermé dans son fauteuil roulant depuis l’âge de 30 ans et était pris en charge par une rotation d’infirmières et de soignants privés rémunérés à l’université de Cambridge, où il était professeur de mathématiques.

En effet, la famille du cosmologiste britannique aurait déposé une plainte qui aurait conduit à une longue enquête sur Patricia Dowdy, âgée de 61 ans. La sexagénaire est notamment accusée d’inconduite concernant ses soins. Cependant, l’organe de réglementation des soins infirmiers supprime les détails de l’affaire et la nature des accusations disciplinaires retenues contre Mme Dowdy. Elle, qui a cessé de travailler pour Hawking deux ans avant son départ, a d’ailleurs été suspendue par le Nursing and Midwifery Council (NMC) lorsque les accusations ont fait surface.

L’audience a débuté en février et se poursuivra jusqu’au 21 mars devant un tribunal secret où la famille immédiate du scientifique avait porté plainte, a rapporté Mail on Sunday. Mais l’audience a été interdit au public et aux médias. Matthew McClelland, directeur de l’aptitude à exercer au sein du corps infirmier a déclaré que : ’’ dans certains cas, des audiences pouvaient être tenues à huis clos en raison de l’état de santé des personnes impliquées dans l’affaire et des allégations liées à l’état de santé de l’infirmière ou de la sage-femme ‘’.

Selon une source proche du dossier, les accusations portées contre l’infirmière serait « plutôt graves ». Mme Dowdy a expliqué dimanche qu’elle était « contrariée » et qu’elle « n’était pas censée parler à qui que ce soit« . Le dimanche 10 mars au soir, le porte-parole de la famille a déclaré que : « l’année écoulée a été très pénible pour nous » La CNM (NMC en anglais) qui a affirmé ne pas avoir l’intention de tenir d’autres audiences à huis clos à quant – à elle déclaré : « Les audiences se dérouleront généralement en public. Dans certains cas, y compris ce cas particulier, il y a des raisons pour que cela ne se produise pas, en raison de la santé des personnes impliquées. Nous continuerons à donner les raisons complètes des décisions que nous prenons afin de garantir la transparence des mesures prises pour protéger le public ».

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