Luttes antiterroristes: le conseil de sécurité de l’ONU en visite au sahel
Le Conseil de sécurité de l’ONU se rend ce 22 mars au Mali et au Burkina Faso pour une visite de travail qui s’achèvera le dimanche 24 mars. Cette visite est une quatrième depuis 2014 à Bamako et la deuxième à Ouagadougou à l’initiative de la France, de l’Allemagne et de la Côte d’Ivoire. Au menu des discussions : la mise en œuvre de l’accord de paix et la lutte antiterroriste dans un contexte d’expansion de la menace de l’hydre terroriste, notamment au Burkina.
En prélude à la situation confuse dans certains pays de l’hinterland, la France avait fait du Sahel une des priorités de son action diplomatique. Elle démontre avec cette nouvelle visite du Conseil de sécurité sur place qu’elle n’est pas prête à renoncer malgré les obstacles qu’elle rencontre.
Quand à Washington, elle ne souhaite pas s’engager sur un financement pérenne de la force antiterroriste du G5 Sahel. Principale conséquence de ce manque de soutien : les délais dans l’opérationnalisation de cette force. Avec ce déplacement entre Bamako et Ouagadougou, Paris espère donc convaincre Washington de l’intérêt de faire monter en puissance le G5 alors que les attaques n’ont jamais été aussi nombreuses depuis 2016, selon un rapport du secrétaire général de l’ONU.
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L’autre sujet d’inquiétude pour les diplomates, c’est l’avenir de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali. Son mandat arrive à échéance en juin prochain et les Américains ont déjà laissé entendre qu’ils pourraient demander une réduction des troupes. Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian sera au cœur des discussions lors d’une réunion ministérielle à New York le 29 mars prochain.
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