Mali: après le massacre, le gouvernement exigeant sur le processus de désarmement

Au Mali, le massacre du samedi 23 mars qui a fait au moins 160 morts reste très présent dans les mémoires. En réactions, les autorités maliennes ont entamé un processus de désarmement des groupes armés. Dogon Dan Nan Ambassagou, un groupe d’autodéfense a été dissout par les autorités.

Le gouvernement malien n’est pas resté indifférent face à l’attaque qui a fait environ 160 morts. En effet, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a rappelé dimanche que seul l’Etat avait le monopole de la protection des populations. Pour ce faire, il a invité tout les groupes à participer au processus de désarmement initié par le gouvernement.

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Dans le contexte actuel, il appelle à la poursuite de l’enregistrement des combattants, une opération débutée en janvier dernier. Le désarmement des groupes du centre est une initiative des autorités maliennes ouverte à tous ceux qui veulent déposer les armes, aux chasseurs représentés dans ce programme par le groupe Dan Nan Ambassago et aux groupes djihadistes du centre. « Nous avons enregistré 1 100 combattants avec des fusils de chasse et quelques armes de guerre côté dozos, 400 côté anciens djihadistes », résume Zahabi Ould Sidi Mohamed, le président de la commission de désarmement. Il ajoute que le cantonnement devrait commencer la semaine prochaine.

Mais depuis le massacre de samedi, la question de la motivation à déposer les armes se pose. Après la dissolution du groupe dogon Dan Nan Ambassagou, « le gouvernement veut nous faire porter le chapeau de l’attaque sans avoir terminer les enquêtes », regrette Mamadou Goudienkilé, le président de la coordination dont les propos ont été relayés par Rfi. Il assure toutefois que son groupe est prêt à participer au désarmement. Cette énième attaque au Mali relance les débats sur l’instabilité au sahel et le manque de moyen de la force multinationale le G5 Sahel.

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