Mali: l’attaque du 17 mars suscite la colère des populations

Le bilan de 21 morts est encore provisoire au Mali après l’attaque de ce dimanche 17 mars qui a visé une base militaire à Dioura dans le centre du pays. Le campement a été pris d’assaut à l’aube, par des dizaines d’hommes armés venus en voiture et à moto.

Cette opération a crée une onde de choc au Mali. Après l’attaque meurtrière de Dioura, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta a condamné fermement cette opération. Sur Twitter, le chef de l’Etat a rappelé la détermination du Mali et des Maliens à lutter contre « des actes ignominieux » commis par un « ennemi lâche ». Même réaction du côté de Mahamat Saleh Annadif, le chef de la mission de l’ONU au Mali qui s’est dit « consterné ». La Minusma qui est aux premières loges dans le centre du pays a d’ailleurs organisé ce dimanche l’évacuation médicale de plusieurs blessés.

De la sécurité à la récupération politique ?

Cette attaque meurtrière a aussi fait réagir rapidement l’opposition. La dégradation dans le centre du pays doit interpeller le président et le gouvernement, estime le Front de sauvegarde de la démocratie dans un communiqué. Le FSD interroge les conditions générales dans lesquelles les troupes maliennes sont engagées dans la guerre et le comportement de la hiérarchie militaire. Pour l’opposition, le chef de l’Etat doit prendre des mesures urgentes pour sortir « de l’immobilisme et des effets d’annonce stériles ». Le FSD plaide à nouveau pour des assises nationales inclusives.

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