Rapport ONU: la pollution responsable d’un quart des morts prématurés et des maladies dans le monde

Selon un rapport de l’ONU (en anglais) sur l’état de la planète, la pollution est responsable d’un quart des morts et des maladies dans le monde. 9 millions de morts et de maladies ont été enregistrés en 2015, suite aux mauvaises conditions environnementales. Ce chiffre représente environ 25% du taux de mortalité dans le monde.

Deux cent cinquante scientifiques de 70 pays ont travaillé sur ce rapport sur l’environnement mondial (Global Environment Outlook, GEO), dont les résultats sont publiés le mercredi 13 mars 2019. Ces derniers ont souligné l’existence d’un grand fossé qui prend de l’ampleur entre pays riches et pays pauvres. Pour ces scientifiques, la surconsommation, les pollutions et le gaspillage alimentaire au Nord précipitent la famine, la pauvreté et les maladies au Sud.

Selon le rapport : « Faute d’accès à l’eau potable, 1,4 million de personnes meurent chaque année de maladies évitables comme des diarrhées ou des parasites liés à des eaux contaminées. Les émissions responsables de la pollution de l’air, les produits chimiques contaminant l’eau potable et la destruction accélérée des écosystèmes nécessaires à la survie de milliards de personnes causent une sorte d’épidémie mondiale qui entrave aussi l’économie ».

« Arrêter et inverser la situation » indique le même rapport GEO, qui utilise des centaines de sources de données pour calculer l’impact de l’environnement sur une centaine de maladies, compile une série d’urgences sanitaires.

Joyeeta Gupta, la co-présidente du GEO a, selon l’AFP, réagi sur une réorganisation de l’économie mondiale et une production plus durable : « Le message central est que si vous avez une planète en bonne santé, elle soutient non seulement la croissance mondiale mais aussi la vie des plus pauvres qui dépendent d’un air pur et d’une eau propre. A l’inverse, un système en mauvaise santé cause des dégâts immenses aux vies humaines« .

La situation n’est pas irrémédiable

La situation n’est pas irrémédiable note le rapport, qui appelle à la baisse des émissions de CO2 et de l’utilisation des pesticides. Le gaspillage alimentaire pourrait également être réduit, puisque 56% des personnes dans les pays les plus riches, jettent aux ordures un tiers de la nourriture produite.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus