RDC: le choléra aggrave le taux de mortalité après Ebola

La République Démocratique du Congo minée par le virus Ebola depuis quelques années, fait face à une autre épidémie. Il s’agit du choléra qui se propage telle une traînée de poudre dans les provinces du pays. Au total, on dénombre 124 morts en sept semaines et 5 258 cas de choléra.

Alors que le virus Ebola continue de gagner du territoire suivi de l’accroissement de son taux de mortalité ces dernières semaines, une nouvelle épidémie prend le devant de la scène. En effet, la situation pourrait bien tourner au cauchemar si les mesures idoines n’entrent pas en vigueur dans cette région du monde, où certaines zones sont en proie au Virus d’Ebola. Déclaré depuis début janvier dans  dix – sept (17) des  26 provinces  de la République démocratique du Congo (RDC), l’épidémie de choléra totalise 124 morts en sept semaines et 5 258 cas de choléra, soit une létalité de 2,4 %. Le pire est à craindre, même si  l’épidémie ne présente qu’une  » légère réduction » des cas dans le Haut – Katanga, une des provinces endémiques , selon la déclaration du ministère de la santé ce samedi.

« Depuis le 01 janvier jusqu’au 24 Février 2019, le pays a notifié au total 5 258 cas de choléra et 124 décès, soit une létalité de 2,4 %. Par ailleurs, au moins un cas de choléra a été identifié dans 17 des 26 provinces de la RDC et dans 104 de 518 Zones de Santé », a écrit le Programme national d’élimination du choléra et des maladies diarrhéiques (PNECHOL-MD) dans un communiqué.

L’OMS condamne l’attaque des centres de traitement d’Ebola

Ce samedi 9 mars 2019, le Directeur de l’organisation mondiale de la santé (OMS) a  clôturé sa mission en République démocratique du Congo (RDC) par le Nord-Kivu. Avant de prendre son vol à Goma, le Dr Tedros Adhanom a visité le centre de traitement Ebola de Butembo. C’était quelques heures après que ce centre a été la cible d’une attaque armée qui a fait un mort (un policier commis à la garde) et du personnel blessé. Le Dr Michel Yao, coordonnateur de la riposte à l’OMS a condamné cette deuxième attaque intervenue en moins de dix jours après la première attaque.

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