Le président américain Donald Trump a signé dans la soirée de ce lundi 25 mars, un décret par lequel les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. A l’annonce de cette décision, la Syrie de Bachar Al- Assad est montée au créneau pour dénoncer une « atteinte flagrante » à sa souveraineté.
Le plateau du Golan, territoire situé au nord-est d’Israël, au sud-ouest de la Syrie et au sud-est du Liban, est désormais reconnu comme territoire israélien par les Etats-Unis. Cela fait suite à l’annonce de Donald Trump il y a quelques jours et de la signature d’un décret ce lundi 25 mars. Le Golan en territoire syrien est occupé par Israël depuis 1967 après sa conquête sur la Syrie et annexé depuis 1981.
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Cette décision a été formalisée par le président américain à l’occasion d’une visite du Premier ministre Benyamin Netanyahu à Washington. Ce dernier brigue un cinquième mandat à la tête du gouvernement lors des élections du 9 avril, mais est très contesté dans son pays et englué dans différentes affaires de corruption. Cette reconnaissance américaine est un véritable coup de pouce offert par la Maison Blanche au chef du gouvernement, deux ans après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade de Tel Aviv dans la Ville sainte.
Cette nouvelle victoire de Netanyahu est perçue comme une rescousse de Trump à l’endroit du premier ministre Israélien très mal en point dans les sondages pour les élections législatives du 9 avril prochain.
La reconnaissance du plateau du Golan comme territoire israélien est une divagation Israélo-trumpiste, d’autant plus que l’ONU ne reconnait pas à Israël la propriété de cet espace dit plateau du Golan.
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