Algérie: révélations de l’ancien président Liamine Zeroual

L’ancien président algérien Liamine Zeroual, qui a dirigé l’Algérie de 1994 à 1999, a fait une courte déclaration ce mardi 2 avril 2019, pour donner son sentiment sur le cours des événements. L’ex-chef d’Etat déclare avoir décliné l’offre d’assurer l’intérim du pouvoir en place.

Après l’annonce de la démission avant le 28 avril du président Abdelaziz Bouteflika, une autre question est de mise : qui va assurer la période de transition ? A cette interrogation chacun tire l’assiette de son côté. Pour les manifestants anti-Bouteflika, aucun proche du pouvoir en place ne doit assurer cette période de transition. Une chose dont le régime en place en est bien conscient et entame d’ores et déjà des dialogues en coulisses pour trouver, ne serait qu’une personne dont la tête plairait à la nouvelle révolution algérienne.

Mais, le régime semble avoir fait un mauvais choix pour sa première cible. En tout cas, c’est ce que l’on retient de la déclaration de l’ancien président Liamine Zeroual rapportée par l’ « Internaute » ce mardi 2 avril 2019 : « J’ai ressenti une immense fierté en voyant des millions d’Algériennes et d’Algériens réclamer une Algérie démocratique dans une ferveur et une discipline qui font honneur à la Nation », a ainsi lancé l’ex-chef d’Etat algérien de 1994 à 1999.

« Je tiens à informer, par devoir de vérité et de transparence, que j’ai reçu ce samedi 30 mars et à sa demande, le général de corps d’armée Mohamed Mediene qui m’a porté la proposition de présider une instance chargée de la conduite de la transition. Il m’a confirmé que cette proposition avait été faite en accord avec Saïd Bouteflika, conseiller à la présidence de la République. », a-t-il révélé.

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Selon sa déclaration, il a fait part à son interlocuteur de toute sa confiance dans la maturité des millions de manifestants et de la nécessité de ne pas entraver la marche du peuple, redevenu maître de son destin.

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