Pour la première fois depuis le vendredi 22 février 2019, date mémorable de la révolution algérienne, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation des étudiants.
Des milliers d’étudiants se sont mobilisés ce mardi 9 avril 2019 pour manifester dans la capitale algérienne, quelques heures après la nomination du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, au poste de président par intérim pour 90 jours. Mais,d’après AFP, ses derniers ont été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogènes. Des images témoignent également de l’usage d’au moins un canon à eau. Pour l’heure, aucun bilan de cette manifestation qui intervient une semaine après la démission de Bouteflika n’est officiel.
Les manifestations anti-Bouteflika sont devenues récurrentes et nationales depuis l’annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat à l’âge de 82 ans, malgré son état de santé qui l’oblige à passer ses jours dans un fauteuil roulant.
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