Mieux exploiter le capital humain pour envisager le développement du continent africain. C’est l’objectif poursuivi par la Banque mondiale en voulant doter le continent d’un montant aussi important. D’ici 2023, l’Afrique bénéficiera de ce montant pour créer beaucoup d’opportunités à sa jeunesse afin d’inverser la tendance de la précarité.
Selon un article publié sur le site de l’agence Ecofin, la Banque est décidée à aider l’Afrique dans son processus de développement. Au cours d’un panel autour du thème «le développement du capital humain en Afrique : façonner l’avenir d’une génération », Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique a posé le diagnostic en déclarant que «l’atout maître d’un continent, quel qu’il soit, ce sont les individus qui y vivent ». Malheureusement, déplore-t-il «l’Afrique subsaharienne est la région du monde où l’indice du capital humain de la Banque mondiale est le plus faible » avant de rebondir sur «les taux élevés de mortalité et de retard de croissance dans la région, ainsi que par les résultats d’apprentissage inadéquats des élèves, qui ont tous un effet direct sur la productivité économique »
Pour changer la donne, il est impérieux pour l’Afrique de mieux exploiter son capital humain. « C’est la clé pour permettre aux Africains d’accéder à un monde riche en opportunités et en promesses, et pour obtenir le meilleur des retours sur investissement », indique M. Ghanem. L’investissement dans le capital humain consistera à relever les indicateurs de survie, de santé, d’éducation, de protection sociale et d’émancipation des femmes et des jeunes à l’horizon 2023. La Banque mondiale vise concrètement à lutter contre la mortalité infantile, les retards de croissance chez les enfants et à améliorer les résultats scolaires chez les élèves. Précisons que ce financement débutera effectivement en 2021.
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