Plusieurs agents fictifs de l’Etat sont dans le collimateur de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Selon le rapport d’un audit diligenté par l’Etat béninois, plus d’une centaine d’agents émargeant dans la fonction publique sont dans une situation irrégulière.
La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pourrait connaitre les jours à venir, le procès d’une centaine d’agents fictifs de l’Etat. Selon une publication du média en ligne « Les Pharaons », un audit réalisé dans certains ministères par le pouvoir en place a permis de dénicher plus d’une centaines de présumés agents fictifs. La plupart d’entre eux, selon le média en ligne, sont dans l’enseignement secondaire et perçoivent des rémunérations au même titre que des agents de l’État.
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Ces agents seraient introduits dans l’administration par une fonctionnaire du Ministère de l’économie et des finances. Ils sont ainsi devenus des agents de l’Etat alors qu’ils n’ont pris part à aucun concours d’entrée dans la fonction publique. Disposant de fiches de payement, ils perçoivent régulièrement des rémunérations et autres indemnités comme de véritables agents de l’Etat. Conduites devant le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), cette juridiction spécialisée dans les dossiers de corruption fera les jours à venir toute la lumière autour de ce dossier.
Rappelons que le problème des agents fictifs de l’Etat est un phénomène récurrent dans l’administration béninoise. L’actuel gouvernement à la suite du précédent, a décidé d’extirper les faux agents de l’Etat de la liste de ceux qui émargent sur le budget national. Dans ce cadre, certains agents de l’Etat ont vu leur salaire suspendu durant le mois de février 2019. Ils seraient au nombre de 2000 environ. La raison avancée pour justifier cette suspension est qu’ils n’ont jamais daigné se faire enregistrer, conformément au mot d’ordre du gouvernement Talon à cet effet.
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