Bénin – Impasse électorale: les Béninois très attachés à la préservation de la paix

En ces moments de turbulences pré-électorales, tous les Béninois, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition, chantent en chœur, la paix. Personne, en dit des divergences, ne souhaite le pire pour son pays. Les organisations de la société civile, les travailleurs, les organisations professionnelles et même les acteurs politiques sont unanimes sur la question. La paix, vue comme socle du développement de tout pays, ne saurait être saccagée, pour une raison ou une autre, conscientise chacun.

En appelant à des manifestations sur toute l’étendue du territoire national, les leaders de l’opposition ont surpris plus d’un en demandant à leurs militants d’adopter des comportements pacifiques. Ils sont conscients des déconvenues qui pourraient découler de la violence. Le mot d’ordre est suivi au regard des manifestations éparses qui ont eu lieu dans différentes localités dans la journée d’hier. Aujourd’hui, le calme semble revenir et les deux partis en lice affûtent leurs armes pour s’affronter le 28 avril dans les urnes.

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Même le ministre délégué chargé de la défense nationale, tout en mettant en garde les fauteurs de trouble, a insisté sur les comportements de paix à adopter en ce moment sensible que traverse le Bénin. Mieux, les plus jeunes qui jadis lançaient des messages de guerre ont changé de fusil d’épaule. Loin d’être une expression de peur, cette attitude n’est rien d’autre que l’attachement à la préservation de la chose la plus chère à toute nation: la paix.

Comme l’a souligné le Saint-Père François à l’orée de l’année 2019, « la paix est comme l’espérance dont parle le poète Charles Péguy, elle est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence ». Les Béninois ont bien saisi cette assertion et agissent en conséquence. Il revient donc à chacun de travailler à tuer les germes de violences pour que cette précieuse paix ne vole aux éclats un jour. Et, ce n’est pas Bruno Amoussou qui dira le contraire: « Il ne suffit pas de dire la paix, la paix jusqu’à ce que chacun de nous repose en paix » mais qu’il faut « prendre les initiatives pour que la paix soit quelque chose de durable dans notre pays ». 

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