Depuis le début de la crise jusqu’à l’heure où nous publions cet article, le tout nouveau parti politique constitué des jeunes étudiants et d’élèves pour la plupart, Forces cauris pour le développement du Bénin, n’a pas affiché une position claire. Son leader est invisible et la position du parti inconnue.
Soumanou Toléba et son parti cautionnent-ils la poursuite du processus électoral? Soutiennent-ils l’appel à la désobéissance populaire de l’opposition? Difficile de répondre. Car, pour l’heure, les responsables au premier plan de cette formation politique n’ont affiché aucune position. Ils n’ont peut-être pas voulu participer au débat en dehors de la seule fois que l’ancien ministre de la culture s’est présenté à la présidence de la république pour défendre son point de vue.
Depuis que la situation a connu d’évolution et les déclarations se font de part et d’autre, le parti qui se réclame de l’opposition constructive est resté muet. Outre le parti du renouveau démocratique dont le président a visiblement cautionné la poursuite du processus sans les autres partis, les Fcdb restent le seul parti dont la position, au regard des derniers développements de l’actualité politique nationale, n’est pas clarifiée. Même l’ancien patron de la Sobémap est connu pour son esprit de paix, il n’exclut pas une sortie officielle pour appeler ses « coéquipiers » à veiller à l’enracinement de la paix en ces moments de discorde opposition-mouvance.
Le silence étant plus dangereux, à bien des égards, que le mariage entre le liquide inflammable et le feu, la parole de Soumanou Toléba pourra contribuer à une sortie de crise.
Les commentaires sont fermés.