L’ex édile de l’hôtel de ville de Cotonou a réagi suite à la décision rendue par la chambre administrative de la cour suprême suite à son recours contre sa révocation. Pour lui, les juges de la cour suprême par leur décision ont manqué l’occasion de réhabiliter la démocratie à la base.
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Le président de la renaissance du Bénin et le désormais ex maire de la Commune de Cotonou s’est prononcé sur la décision rendue ce jour, jeudi 11 avril 2019 par la chambre administrative de la cour suprême. En effet, à travers une décision, la haute juridiction en matière administrative a entériné la décision de révocation prise en conseil des ministres contre le maire de Cotonou pour mauvaise gestion. Pour le désormais ex maire de Cotonou, la décentralisation est un des maillons essentiels de la modernisation de la gouvernance publique à la base fortement recommandée par la conférence nationale des forces vives de la nation de 1990. Pour lui, à travers la décision rendue, « les juges de la cour suprême ont manqué l’occasion de réhabiliter la démocratie à la base » qui traverse des moments difficiles.
A le croire, c’est au nom de la justice et de la démocratie que ses avocats et lui ont mené le combat pour le respect des suffrages exprimés démocratiquement par les urnes. Le Maire révoqué a ensuite rendu hommage à son épouse et à ses enfants qui l’ont soutenus durant cette période. Il n’a pas oublié le peuple béninois et les militants du parti de la renaissance du Bénin qui par des messages le soutiennent depuis son lieu d’exil. Il a également rendu hommage à ses avocats conseils qui, comme lui ont cru jusqu’au à sa réhabilitation. « Tout est grâce » martèle-t-il avant de conclure qu’ils (lui et les militants de la Rb – ndlr) ne lâcheront rien surtout pas les acquis de la démocratie.
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