Après la déclaration des forces de l’opposition du lundi 29 avril 2019, la réaction du gouvernement de la rupture ne s’est pas fait attendre. Sur la chaîne de radio internationale RFI, le directeur de la communication de la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu à l’opposition et à reposer le débat.
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Contrairement aux leaders de l’opposition qui trouvent dans le fort taux d’abstention des législatives du 28 avril 2019 un désaveu du peuple béninois au président de la République et ses soutiens politiques, le gouvernement trouve dans le fort taux d’abstention les conséquences des actes d’intimidation de l’opposition. C’est du moins l’une des choses à retenir des propos du directeur de la communication de la présidence de la République sur la chaîne de radio internationale RFI.
En effet, répondant aux allégations des leaders de l’opposition qui ont fait lundi 29 avril 2019, une déclaration de presse au siège de l’ONG « Vidolé » transformé en siège de la résistance, Léandre Wilfrid Houngbédji estime qu’il « faut laisser l’opposition responsable… de ses prétentions ». A le croire, contrairement à ce qui est véhiculé, beaucoup de béninois ne se sont pas acquittés de leur devoir citoyens parce que les opposants leur auraient vendu la peur. « N’en déplaise à ceux qui soutiennent le contraire, à ceux qui ont vendu la peur, la psychose à nos concitoyens pour les intimider et empêcher certains d’entre eux d’aller aux urnes » a -t-il affirmé.
Selon lui, les incidents enregistrés lors du scrutin est bien l’expression que les acteurs politiques qui se disent de l’opposition ne sont pas respectueux des lois de la République et par conséquent n’ont de leçons de démocratie à donner à qui que ce soit car conclut-il, s’il y a des anti-démocratiques, c’est évidemment ceux qui refusent de respecter les lois.
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