Bénin – Législatives 2019: après leur ultimatum, le Fds et le Gerddes-Afrique livrent la suite

Après avoir donné un ultimatum de 48 heures au Chef de l’Etat Patrice Talon afin qu’il revoye sa position pour des élections inclusives au Bénin, les responsables du Front Démocratique du Salut (FDS) et GERDDES-Afrique ont  rompu à nouveau le silence en dénonçant les intimidations et les arrestations arbitraires dont les citoyens béninois sont victimes ces derniers jours.

Face à la multiplication des arrestations ces derniers jours, le front démocratique du salut (Fds) et le Groupe d’Etudes et de Recherches sur la Démocratie et le Développement Economique et Social en Afrique Gerddes-Afrique (Gerddes-Afrique) à  travers une déclaration prennent à témoin la communauté nationale et internationale  sur les dérives qui se multiplient à quelques jours de la tenue des élections législatives exclusives et  appellent le peuple souverain à la résistance. C’est à travers un point de presse tenu à Cotonou ce mercredi 24 avril 2019, que les responsables de ces organisations ont passé en revue les actes d’intimidation du gouvernement.

[su_heading size= »17″]A lire aussi :Bénin – impasse électorale: un ultimatum de 48h à Patrice Talon [/su_heading]

 » Depuis l’annonce de l’adhésion du chef de l’État à une élection non inclusive, des méthodes d’intimidation, d’interpellation et d’arrestation sont déployées dans les 77 communes. On peut citer entre autres, le gazage et des tirs à balles en caoutchouc sur les personnes des anciens présidents SOGLO et YAYI, la doyenne de l’Assemblée Nationale et du vice président de l’Assemblée Nationale, la menace d’arrestation du Coordonnateur FCBE de la commune de Bassila, les interpellations de la députée Sani Glèlè Yibatou… » ont-ils dénoncé.

« Le régime de la rupture s’opposant à toute voix dissidente, alors le contexte sécuritaire n’est plus du tout rassurant pour les droits de l’homme au Bénin » a fait savoir Me Sadikou Alao. C’est la raison pour laquelle il appelle toute les forces vives de la nation à empêcher le processus électoral, mais pacifiquement.

« La lutte doit continuer, mais si par la force des choses, cette élection a lieu. Il ne faudra pas baisser les bras. Il faudra lutter afin que la légitimité de ces députés soit remise en cause non seulement au plan national, mais aussi par la communauté internationale. » a-t-il poursuivi. A les croire, le combat doit continuer même après la tenue des élections du 28 avril 2018. «  Nous devrons manifester pacifiquement jusqu’à ce que nous ayons satisfaction, car le peuple est souverain, et cette parodie d’élection, n’est pas la volonté de la majorité du peuple« , a-t-il laissé entendre.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus