Bénin – Législatives 2019: ce que l’opposition aurait dû faire selon Bruno Amoussou

Le parti Union Progressiste (UP) a animé hier jeudi 05 avril 2019 une conférence de presse à propos de la situation sociopolitique. A l’occasion de cette sortie médiatique le président Bruno Amoussou n’a pas occulté l’absence de l’opposition aux élections législatives du 28 avril 2019. A ce propos, il évoque la stratégie que les forces politiques de l’opposition devrait adopter pour être comptées parmi les partis en lice.

L’absence des partis de l’opposition aux élections législatives du 28 avril 2019 est fondamentalement basée sur l’application des deux lois électorales adoptées dans le cadre de la réforme du système partisan. Il s’agit de la charte des partis politiques et le code électoral, des lois auxquelles les partis devraient obligatoirement se conformer avant de se présenter aux élections.

Mais dans la mise en conformité avec ces lois, les partis de l’opposition et quelques formations politiques satellitaires de la mouvance ont rencontré des difficultés au point de voir leurs dossiers rejetés par les structures en charge de l’application desdites lois. Seuls les deux partis créés sous la houlette du Président de la République ont pu franchir toutes les étapes pour se retrouver sur le bulletin unique de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Mais comment en sont-ils arrivés à faire ce que les autres n’ont pas pu? Bruno Amoussou, président de l’un de ces partis donne la stratégie que les partis écartés aurait pu adopter.

Il fallait se mettre ensemble et former un unique bloc…

Pour arriver à répondre à toutes les exigences des différentes lois, Bruno Amoussou pense que les partis de l’opposition auraient pu se mettre ensemble pour former un seul bloc. En tous cas, c’est ce les progressistes ont fait pour tirer leur épingle du jeu. Selon Bruno Amoussou, cela n’a pas été sans difficultés mais c’était la meilleure chose à faire.

Il trouve désolant que l’opposition n’ait pas pu arriver à se mettre ensemble dans un même bloc. « Il est regrettable qu’après tant de réunions et de concertations entre eux qu’ils n’aient pas pu parvenir », a-t-il déploré. Par ailleurs, Bruno Amoussou pense que ce n’est pas encore la fin du monde pour l’opposition. A l’en croire, la politique ne se mène pas seulement au Parlement. Ainsi, il souhaite que les partis de l’opposition travaillent à se mettre en conformité pour continuer à jouer leur rôle afin d’influencer la vie politique du Bénin.

 

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