Longtemps attendue pour clarifier sa position sur la crise pré-électorale, l’honorable Claudine Afiavi Prudencio a fini par rompre le silence. Dans une déclaration rendue publique dans l’après-midi de ce mercredi 3 avril, elle adoube tant la mouvance que l’opposition.
Deux expressions sont essentiellement à retenir dans la déclaration de l’élue de la 6ème circonscription électorale. « La paix et les acquis démocratiques« . Ce que devrait souhaiter tout citoyen qui aime son pays. C’est d’ailleurs le vœu de tous les Béninois de toutes obédiences en ce moment de turbulences. Claudine Prudencio n’aura commis aucun péché lorsqu’elle en appelle à la culture de la paix et à la sauvegarde des acquis démocratiques.
Ce souhait pourrait venir de tous les Béninois sauf d’un député de la septième législature. Primo, les lois querellées ont été votées par eux. Ils en ont évalués les tenants et les aboutissants avant leur adoption. Secundo, le chef de l’Etat leur a offert une belle occasion pour les sessions de rattrapage. Hélas! ils ont passé du temps à se faire désirer. Claudine Prudencio, « en tant que femme et mère’‘, comme elle se plaît à le dire, n’a pas pu jouer le rôle de mère au sein de l’Hémicycle en invitant ses collègues à réviser leur position afin de permettre des élections inclusives et apaisées.
Par ailleurs, en invitant le chef de l’Etat à «à user de son charisme et de toutes ses prérogatives constitutionnelles pour l’organisation d’élections législatives inclusives et apaisées », la présidente de l’Udbn demande à Patrice Talon de balayer du revers de main les propositions des présidents d’institutions entérinées par le conseil des ministres. Ce n’est pas lorsque les dés sont pipés qu’on vient jouer au pompier. La proactivité et l’anticipation devraient être de mise pour éviter le chaos électoral. La sortie médiatique de l’Udbn n’est autre chose qu’un scénario de médecin après la mort.
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