Les deux partis politiques en course pour le parlement ne sont peut-être pas dans la même dynamique telle que cela se dit. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la déclaration de Christhelle Houndonougbo à la suite du tirage au sort pour le positionnement sur le spécimen du bulletin unique.
« Nous sommes progressistes, nous sommes de la gauche et vous avez compris en ce qui concerne notre idéologie et nos amis d’à côté sont de la droite », a déclaré la porte-parole de l’Union progressiste, Christhelle Dossi Houndonougbo. Cette déclaration, loin d’être anodine, paraît déjà une scission au sein de l’Hémicycle au lendemain des élections. Comme pour répondre à ceux qui pensent que le parlement sera monocolore si seuls les deux partis vont aux élections, la président du congrès du peuple pour le progrès semble annoncer qu’il n’en est pas question.
Contrairement à plusieurs supputations qui courent les rues ces derniers jours, on peut déjà commencer par se faire une idée plus ou moins claire de ce que sera le prochain parlement. Sans doute, deux idéologies seront en contradiction au sein de l’Hémicycle à partir du 15 mai prochain. Une idéologie de la gauche et une autre de la droite. Le parti qui réussira à ravir la vedette au soir du 28 avril sera majoritaire et le second minoritaire. D’où la probable guerre des idées au cours de la huitième législature.
Si, par la suite, le président Bruno Amoussou invite les candidats progressistes à propager l’idéologie de l’Union progressiste partout sur le territoire national, c’est dire que le combat sera sans merci entre les deux partis bien qu’ils soutiennent tous le programme d’actions du gouvernement.
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