Bénin – Législatives 2019: le mot d’ordre de l’Usl à ses militants (vidéo)

Le parti Union sociale libérale adresse un message à ses militants en cette veille du scrutin du dimanche 28 avril. Le délégué général du parti, Joël Ajavon, à travers une déclaration de presse, a invité ceux qui croient en la vision du parti, à rester mobiliser pour la suite du combat.

Joël Ajavon, délégué général du parti Union sociale libérale, au nom du parti, a expliqué à leurs militants et sympathisants ce qui a conduit à leur exclusion de la course électorale en cours. Pour le délégué général, le parti n’a violé aucun texte de la république tel que le disent certains. Il se veut plus clair lorsqu’il dira que c’est au ministère de l’intérieur que le sort du parti est scellé. Pour Lui, rien ne justifie la non délivrance du certificat de conformité au parti Usl. Toutes les pièces demandées par l’administration étant à jour, explique-t-il.

https://www.facebook.com/uslbenin/videos/555908118266546/

Mieux, poursuit-il, le parti de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon a demandé et obtenu les quitus fiscaux de ses candidats. Ce qui prouve, selon lui, que le parti est d’une bonne foi et est prêt pour le combat électoral. Plus encore, s’indigne-t-il, le parti a payé la caution de 249 millions au trésor pour déposer son dossier à la commission électorale nationale autonome (Cena). Et, c’est à ce niveau que le dossier a été rejeté faute du certificat de conformité.

L’appel du parti à ses militants

En raison des rappels faits supra, Joël Ajavon martèle, cette fois encore, qu’il ne saurait avoir d’élection au Bénin sans opposition. C’est pour cela qu’il invite les militants du parti à ne pas participer à « toute compromission contre la constitution du 11 décembre 1990 ». En clair, il demande aux militants de désobéir à la convocation du corps électoral. L’Usl reste, dira-t-il, attachée aux valeurs démocratiques et ne saurait donner sa caution morale et politique à ce qu’elle appelle « un coup d’État institutionnel ». Elle rend enfin l’Exécutif responsable des déconvenues qui découleraient de ce qu’elle appelle « mascarade ».