Bénin – poursuite du processus électoral: Emmanuel Tiando défend la CENA

A la cérémonie de tirage et de positionnement des partis politiques en course pour les législatives hier, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a justifié les raisons pour lesquelles son institution a décidé de respecter le calendrier préalablement établi.

Si la commission électorale a décidé de relancer son calendrier après une suspension stratégique, c’est, à en croire Emmanuel Tiando, parce que l’institution qu’il dirige n’est qu’un « organe technique d’exécution des lois et règlements ». C’est une « obligation », disait-il, pour la Cena de poursuivre le processus pour trois motifs principaux. « Après l’échec des négociations politiques et  suite aux recommandations de la réunion des institutions de la République avec le chef de l’Etat ainsi qu’aux décisions du conseil des ministres du 03 avril de poursuivre le processus électoral, la Cena qui n’est qu’un organe technique d’exécution des lois et des règlements se trouve dans l’obligation de relancer la mise en oeuvre de son calendrier préalablement établi », se justifie-t-il.

En donnant ces détails, Emmanuel Tiando donne l’impression que ni lui, ni son institution ne sont responsables de rien. S’inspirant certainement des tentatives de vandalisation du domicile de son prédécesseur après les élections de 2011, il a jugé opportun de clarifier la position de l’institution qu’il dirige afin d’éviter une pression quelconque d’une frange de la population visiblement en désaccord avec la poursuite du processus électoral. C’est comme on le dit vulgairement, « je ne suis qu’un exécutant ».

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus