Bénin: « Si nous voulons…le taux, nous savons ce qu’il faut faire », Bruno Amoussou

Face aux professionnels des médias ce soir du 30 avril pour répondre aux anciens chefs d’États, Bruno Amoussou a laissé entendre que le faible taux de participation au scrutin du dimanche n’est pas dû aux appels au boycott. Ce qui a contribué à ce fort taux d’abstention est ailleurs, soutient-il.

« Si nous voulons hausser le taux de participation, nous savons ce qu’il faut faire », a déclaré Bruno Amoussou, président de l’Union progressiste. Il balaie du revers de la main l’argument consistant à dire que ce sont les appels au boycott de l’opposition qui ont eu raison du taux historique jamais envisagé au Bénin. Il n’est pas allé par quatre chemins pour dire que l’argent n’a pas circulé pendant la campagne électorale. « Ceux qui ont entamé les constructions et attendaient les sous de la campagne pour les achever ne sont pas contents », tente-t-il par ce constat de justifier le faible taux de participation.

L’autre chose qui, selon le Dadjè national, a favorisé l’abstention des populations en âge de voter reste les réformes. Il reste convaincu que les réformes électorales engagées devraient en temps normal déteindre sur la participation. Ce qui a fait que « les gens de notre parti n’ont même pas voté », comme pour dire que des membres de l’Union progressiste n’ont pas voté parce que n’ayant pas été arrosé. A tout prendre, pour Bruno Amoussou, « la baisse du taux de participation n’a rien à voir avec l’appel au boycott ». Chacun des camps tente alors de revendiquer la connaissance de la preuve ou de la raison de la non participation des potentiels électeurs au vote.

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