La presse sportive béninoise est frappée lundi 8 avril 2019 par la mort de Bob Chakouri Assani (60 ans), ancien photojournaliste. Après l’annonce de cette mauvaise nouvelle, l’ancien ministre béninois, Galiou Soglo lui a rendu un hommage mérité à la suite du capitaine des écureuils du Bénin Stéphane Sessegnon.
Bob Chakouri était très proche de l’ancien ministre des sports Galiou Soglo. Décédé des suites d’un malaise, puis inhumé le mardi 9 avril 2019, ce dernier lui a rendu hommage à travers un message digne du nom: « C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre que tu es passé de vie à trépas » fait remarquer Galiou Soglo.
A l’en croire , en tant que membre de la grande famille du sport, il avait une relation particulière avec le journaliste sportif Bob. « Ta subite disparition nous porte un gros coup au moral à quelques heures du tirage au sort des phases finales de la prochaine CAN 2019 qui se déroulera au Caire en juin prochain » a t-il regretté. Pour lui, c’est ensemble qu’ils ont partagé des moments d’allégresse dans l’euphorie d’une victoire et malheureusement aussi (comme le veut la dure loi du sport) des moments de tristesse.
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« Nous avions devisé longtemps sur le football dans notre pays et en Afrique de façon générale. Cela a forgé notre amitié au point où pour la première fois de ta vie, tu as fais une entorse au monde du sport en me suivant au Ministère de la Culture. Bob, personnage atypique, affable, attachant avec une bonhomie tout à toi, passionnant et passionné, Bob tu ne laisses personne indifférent »
Galiou Soglo
Aussi rappelle t-il son rêve commun avec l’artiste: « un rêve, notre rêve secret que nous nous étions promis de vivre en travaillant plus dur pour le réaliser, tu as promis m’accompagner et tu me lâches en plein milieu du gué. Bob… ». C’est pourquoi il promet de faire de ce rêve une réalité afin de l’avoir toujours à l’esprit. « Ne dit on pas que « les morts ne sont pas morts »? s’interrogent t-il. L’ancien ministre des sports est conscient que son ami est parti comme cela, sans un mot pour préparer préparer le terrain à leur passion commune: « Mais je sais que si tu pouvais me parler tu me dirais que « je pars juste nous préparer le paradis afin que tous nous puissions nous adonner éternellement à notre passion. »
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