Bénin: Voici ce que fera l’Union progressiste une fois au parlement

Le parti Union progressiste a des ambitions pour le Bénin. Leur projet de législature est clair et vulgarisé à travers le pays. Reçu sur une télévision de la place ce matin Gatien Adjagboni, suppléant du troisième titulaire dans la 16ème circonscription électorale, a exprimé sans état d’âme le désir de son parti. Il n’a pas projet spécifique pour Cotonou parce que les lois concerneront tout le pays.

Le président de l’Association nationale des propriétaires et exploitants de boulangeries et pâtisseries, Gatien Adjagboni, a exposé aux téléspectateurs ce matin le projet de législature que son parti entend défendre une fois représenté à l’Assemblée nationale. Le professionnel en boulangerie a martelé que le parti dont il est membre est basé sur le social et la démocratie. Ces deux facteurs feront de l’Union, un parti proche du peuple. Il est   est donc dans la dynamique de faire du social . Aussi envisage-t-il  d’œuvrer pour l’enracinement de la démocratie. Pour ce faire, le parti Union progressiste, pour l’instant, n’a pas encore envisagé des propositions de lois pour obliger les gouvernants d’aujourd’hui ou de demain à se préoccuper des conditions de vie des populations. Il va accompagner les dirigeants du pays en adoptant des lois qui vont dans le sens de leur idéologie.

Gatien Adjagboni a donné l’impression que le parti Union progressiste n’aura que pour mission de voter les lois des finances et de ratifier les accords de prêt pour permettre au gouvernement de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations. En répondant aux questions du journaliste, il a fait savoir que Cotonou, ville qui vit de façon récurrente le phénomène de l’inondation, n’aura pas de projet spécifique. Etant donné, explique-t-il, que les lois auront une portée nationale. Le social du parti ne tiendra donc pas compte des cas spécifiques de certaines localités.

Mais l’histoire politique très récente du pays renseigne que des députés des forces cauris pour un Bénin émergent ont boycotté le budget de Boni Yayi parce que le budget n’aurait pas pris en compte des préoccupations  de leur circonscription électorale. Ce qui a obligé le chef de l’Etat d’alors à prendre une ordonnance pour exécuter son budget. Par ailleurs, la septième législature a initié et adopté des lois à caractère social et qui ont pris en compte certaines localités du pays. On peut s’inspirer des spécificités locales pour légiférer à l’échelle nationale.

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