Burkina Faso: l’affrontement de Arbinda fait 62 morts (ministre)

Au Burkina Faso, les affrontements entre les différentes communautés dans la commune de Arbinda, dans la province du Soum a fait d’importante perte en vies humaines. De sources officielles, les affrontements de ce mercredi ont fait 62 morts et plusieurs blessés.

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Après les attaques et affrontements de ce mercredi 3 avril, une délégation gouvernementale s’est rendue sur place pour appeler les populations au calme. Ce qui s’est passé dans la commune de Arbinda est « très grave et très regrettable », a déclaré le ministre de l’Administration du territoire sur les antennes de la télévision publique, après sa visite sur place. Selon l’autorité ministérielle, le bilan des affrontements fait état de 62 personnes tuées et de nombreux blessés. « Nous avons eu 30 personnes qui sont décédées du fait des conflits communautaires, c’est-à-dire du fait des représailles entre Koroumbas, Peuls, Mossis », a-t-il expliqué.  « Et nous en avons 32 qui sont du fait des terroristes qui ont pourchassé les gens. Les terroristes ont par ailleurs réussi à enlever neuf personnes qui sont en leur possession à l’heure actuelle » s’est désolé Sawadogo.

Les mobiles des affrontements

Dans la nuit de dimanche, des individus armés ont pénétré dans le village de Hamkan, à 7 km de Arbinda, où ils ont assassiné un leader religieux du village ainsi que son fils aîné et son neveu. Un événement qui a entraîné des affrontements entre communautés selon les informations relayées par Rfi..

A la suite de ces violences, des villages ont été abandonnés. Les populations se sont déplacées dans la commune de Arbinda. La suspicion s’est généralisée, selon le ministre d’Etat Siméon Sawadogo. « L’insécurité est telle que personne n’est à l’abri. Que ce soient les communautés korumba, songhaï, peuls, mossis, personne n’est à l’abri, car il y a une suspicion généralisée », a-t-il déclaré.

Après le passage de la délégation gouvernementale, le dispositif sécuritaire a été renforcé sur place afin de préparer le retour des populations chez elles. Le Burkina Faso est souvent visé par des attaques terroristes orchestrées par des groupes armés qui créent un climat général d’insécurité dans le pays.

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