Comment faire une marche sans polluer l’environnement ?

Que ce soit pour des raisons politiques ou non, les marches pacifiques ou de protestation participent à la pollution de l’environnement. En ce 21e siècle où la protection de l’environnement est devenue une priorité, comment peut-on réussir une marche sans endommager la nature ?

Dans de nombreux pays, les revendications passent par des manifestations publiques donnant souvent lieu à des actes de sabotages, de vandalisme. Or ces moyens de lutte notamment privilégiés dans les pays en développement créent assez de torts à l’environnement. En effet, on constate au cours de ces différentes manifestations une pollution des sols. Celle-ci se caractérise par l’abandon des matériels de lutte ou des déchets de tous genres sur les voies publiques.

A cela s’ajoute la dégradation des artères publiques due à l’incinération des pneus lors des mouvements à forte tension. Cependant, il est bien possible que des marches quelque soient leurs formes se mènent avec zéro pollution. A cet effet, quels sont les actes de civisme à tenir ?  

·        Marcher sans détruire : Il est important de comprendre que les arbres plantés sur les terre-pleins centraux ont un but précis. Leurs branches ne doivent pas servir à de matériel de manifestation. Pour cela, il faut éviter de les couper.

·        Ne pas abandonner ses déchets sur les routes : Faire une manifestation n’est pas synonyme de pollution. En tant que bons citoyens, il ne faut pas laisser les restes de ses consommations sur les voies. Les déchets comme les emballages plastiques, les mouchoirs en papiers, les bouteilles d’eau et de boisson doivent être conservés dans les poubelles ou garder sur soi en cas d’absence de poubelle dans le milieu.

·        Eviter de brûler lors des manifestations : les pneus brûlés ont de graves conséquences autant sur les manifestants et usagers que sur la nature. La respiration des substances toxiques issues des fumées engendre des troubles respiratoires tels que (la toux, les rhumes, etc.). Aussi, après combustion, les matières brûlées changent parfois l’aspect des voies. Ce qui dégrade le paysage urbain. Il est donc nécessaire d’arrêter de brûler lors des marches.

·        Ne pas uriner sur les trottoirs : Les trottoirs sont des passages pour piétons et ne doivent en aucun cas servir de latrines. Il serait donc judicieux de trouver une autre alternative à l’évacuation des matières urinaires lors des mouvements de protestation.

Les événements de protestation ne sont pas des occasions pour détruire l’environnement. Il convient donc que les initiateurs des marches créent un comité environnement constitués de volontaires parmi les marcheurs et qui seront formés à la sensibilisation au préalable des marcheurs sur les bonnes habitudes envers l’environnement. Il serait également opportun de prévoir des dispositifs pour recueillir les déchets générés par les marcheurs.

 

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