Crise climatique : l’ONU envisage créer une ville flottante pour les réfugiés

A l’occasion d’une table ronde des Nations Unies tenue le 3 avril 2019 à New York, un projet de cité modulable présenté par un cabinet d’architecte danois a retenu l’attention de l’ONU. Bien pensé et respectant les principes du développement durable, cette ville pourra accueillir près de 10.000 personnes menacées par le dérèglement climatique.

Face aux menaces du changement climatique, les architectes Danois du cabinet Bjarke Ingels Group (BIG) ont conçu une ville flottante qu’ils ont portée à la connaissance de l’ONU. L’innovation a séduit les membres de l’organisation. Selon la directrice exécutive de l’ONU pour les établissements humains Maimunah Mohd Sharif, cette nouvelle cité écologique constitue une « solution contre la crise climatique ». « l’organisation appuierait le projet » a-t-elle rassuré.

Tandis que 2,4 milliards des habitants des zones côtières sont menacés par l’évolution du niveau de la mer, Cette cité pourrait sauver des milliers d’humains. En effet, chacune de ses composantes sera formée d’une plateforme flottante hexagonale de 15.000 mètres carrés construite uniquement sur sept étages pour assurer la stabilité de l’ensemble. Chaque plateforme abriterait 300 personnes d’après Sciencepost. Un village serait composé de six plateformes et une ville de six villages. Le nombre idéal d’habitants de cette cité serait au totale 10.000 personnes, indique Bjarke Ingels.

La cité sera entièrement autonome et susceptible de résister à toute forme d’intempéries notamment les ouragans, les tsunamis et les inondations.

Une ville urbaine et autosuffisante

Contrairement aux autres projets de ville flottante, Ce projet nommer Oceanix City parait plus innovant. Il offre des bâtiments entièrement démontables construits à partir des matériaux durables (bambou, bois, etc.). En dehors des logements simples, la ville sera dotée d’écoles, d’hôpitaux de centres commerciaux et d’autres infrastructures.

L’approvisionnement en eau proviendrait des récoltes de la pluie, la désalinisation et de l’air condensé et filtré.

En ce qui concerne le transport, il se fera à vélo, par drone ou bateau électrique. Les habitants pourront aussi utiliser les véhicules nautiques pour se déplacer le long des canaux reliant les îlots.

Ce fameux Oceanix city est destiné en premier lieu aux populations les plus vulnérables face à l’érosion côtière et qui ne disposent pas d’assez de moyens pour prendre de nouveaux logements, déclarent ses concepteurs.

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