Crise vénézuélienne : nouvelles sanctions américaines

Le département du Trésor des États-Unis a imposé des sanctions au ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, le dernier en date sur une liste de personnalités ciblées par Washington, dans le cadre des tentatives visant à accroître la pression exercée sur le président Nicolas Maduro et son gouvernement légitime.

Les sanctions ont été annoncées dans un communiqué publié vendredi sur le site Web du ministère, qui vise également la juge vénézuélienne, Carol Padilla, accusée par les États-Unis d’avoir joué un rôle dans la crise en cours dans ce pays d’Amérique latine. Les Etats-Unis « continueront à viser les initiés corrompus de Maduro, y compris ceux chargés de la diplomatie et de la justice pour le compte de ce régime illégitime », a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin. Mnuchin a également annoncé que tous les actifs américains appartenant directement ou indirectement aux deux responsables vénézuéliens seraient bloqués. Les États-Unis ont déjà imposé de nombreuses séries de sanctions au Venezuela à la suite des récents événements politiques survenus dans le pays.

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Le Venezuela a été secoué par des troubles politiques au cours des derniers mois. En janvier, les tensions se sont aggravées après que le  l’opposant et président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, s’est brutalement proclamé «président par intérim» du Venezuela, contestant le résultat de l’élection présidentielle de l’année dernière, à l’issue  de laquelle Maduro est sorti victorieux.

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Le président américain Donald Trump a immédiatement reconnu cette auto-proclamation. Depuis lors, les États-Unis ont accru leur pression sur le Venezuela, riche en pétrole. Ils n’ont pas exclu l’option militaire permettant de démettre le gouvernement de Maduro de son chef. L’armée vénézuélienne a réaffirmé son soutien à Maduro malgré les menaces américaines. Ce dernier a, à plusieurs reprises, accusé Washington d’avoir ouvertement incité à un coup d’État dans ce pays d’Amérique latine, en confisquant ses avoirs pétroliers domiciliés aux États-Unis et en les drainant vers Guaido. Caracas a accusé Washington de mener une guerre économique qui a entraîné une hyperinflation et une pénurie généralisée de produits alimentaires et de médicaments au Venezuela.

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