Diplomatie: de sales dossiers de Guillaume Soro bientôt déballés au Faso ?

Le président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a reçu, vendredi 12 avril, Hamed Bakayoko, porteur d’un message « confidentiel » du président ivoirien Alassane Ouattara.

M. Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense de la République de Côte d’Ivoire a été reçu en audience, vendredi 12 Avril 2019, par le président burkinabé à Ouagadougou. L’homme a été envoyé par le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. A l’issue de l’audience, l’émissaire a annoncé que le contenu du message était confidentiel, nous a rapporté le journal l’Afriqueadulte.

Toutefois, il aura échangé avec le chef de l’Etat du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, sur la relation privilégiée entre les deux pays, et les enjeux sécuritaires de la sous-région, marqués par des attaques terroristes, nous rapporte le média. « Cette audience a été une occasion d’exprimer la solidarité du président Alassane Ouattara au président Kaboré et au peuple burkinabè. Le Burkina Faso n’est pas seul dans cette épreuve. Nous sommes tous concernés » a déclaré M. Bakayoko.

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Cependant, Koaci nous rapporte certains indices pour décrypter ce message confidentiel. Selon le média, « tout indique que les deux hommes auraient échangé sur des sujets sécuritaires et sur le procès du putsch en cours, sans en savoir plus à cette heure. Procès dans lequel des personnalités ivoiriennes, et non des moindres, sont citées voire quasi compromises via des documents accablants. »

Les sales dossiers de Guillaume Soro bientôt déballés au Faso ?

En mars dernier, lors du procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, le ministre burkinabè de la Défense, Chérif Sy, avait incriminé l’ex-président de l’Assemblée ivoirienne, Guillaume Soro, dans son témoignage.

Selon Chérif Sy, qui était à l’époque du putsch président du Parlement intérimaire burkinabè, Guillaume Soro a « reconnu » devant lui la véracité d’une écoute téléphonique dans laquelle ce dernier semble affirmer son soutien au putsch. Selon l’accusation, cette écoute a capté une conversation téléphonique entre Guillaume Soro et le général Djibril Bassolé, l’un des principaux accusés du procès.

Alassane Ouattara aurait-il demandé à son homologue burkinabè de lui faire le point sur tous les dossiers qui concernent Guillaume Soro ?

La réponse ne saurait tarder en ce moment où le torchon brûle de plus belle entre l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et son mentor Alassane Ouattara. D’où une nécessité de « ramener à la raison »  l’ex secrétaire général des Forces nouvelles.

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