Incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris: ces théories du complot qui circulent déjà

Quelques heures après le terrible incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame de Paris, des théories du complot fleurissent déjà sur le web et les réseaux sociaux. Certains Gilets jaunes s’interrogent notamment sur ce drôle de timing entre l’incendie et l’allocution qu’aurait dû faire le président Emmanuel Macron tandis que des élus de l’opposition spéculent sur l’ambiguïté du drame.

Ce lundi 15 avril 2019, un incendie a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris contraignant le président français à décaler son intervention télévisée. Emmanuel Macron devait apporter des réponses fortes et concrètes à la crise des Gilets jaunes et dans le sillage de la clôture du Grand débat. Un attentat ? Une diversion ? un accident ? Les théoriciens du complot s’enflamment alors que l’enquête s’annonce longue et complexe, et que les premiers éléments officiels pointent une cause accidentelle. Ces théories du complot ont mis en doute la théorie officielle mettant en cause les travaux en cours sur l’édifice.

Le « timing » mis en cause

Les théoriciens du complot se sont interrogés sur les réseaux sociaux sur le « timing » de cet incendie de Notre-Dame de Paris alors qu’Emmanuel Macron devait annoncer, au même moment, les mesures tirées des conclusions du Grand débat. « Comme par hasard », déclaraient certains internautes. Les administrateurs de pages Facebook dédiées aux Gilets jaunes ont dû bloquer les commentaires devant le flux de théories complotistes et d’insultes à Emmanuel Macron.

« Partisan girl », blogueuse australienne, relaie depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris de nombreuses théories du complot dont celle d’un « timing » parfaitement choisi de la part d’Emmanuel Macron. « Macron a annulé son allocution aux gilets jaunes, à cause du feu de Notre-Dame. Comme c’est pratique », ironise-t-elle.

« Deux foyers» d’incendie différents ravageaient la cathédrale

L’extrême droite française n’est pas restée de côté, nous rapporte Figaro. Rapidement, certains de ses membres ont repris un propos tenu sur la chaîne LCI, selon lequel «deux foyers» d’incendie différents ravageaient la cathédrale. Un fait susceptible de remettre en cause une origine accidentelle du sinistre. Non confirmée, cette information est devenue virale par leur relais. On la retrouve ajoutée à quelques variantes, telles que la couleur des flammes, censée montrer que le feu a été volontairement allumé.

Plusieurs personnalités de l’opposition ont également joué sur l’ambiguïté dans les médias ou sur les réseaux sociaux, profitant immédiatement du drame pour faire passer un message politique. « Comment ne pas voir le lien entre l’incendie de ce chef-d’œuvre du patrimoine religieux français et le président de la République française », a tweeté Christine Boutin, la présidente d’honneur du Parti chrétien-démocrate (droite). Avant de supprimer son tweet et de saluer une « belle intervention » d’Emmanuel Macron.

Le président de Debout la France (droite) Nicolas Dupont-Aignan a demandé sur LCI à « savoir si c’est un accident ou si c’est un attentat ». Des suppositions reprises aussi dans un tweet par le député UDI (centre-droit) Meyer Habib : « accident ou attentat criminel ? Aucune piste à exclure ».

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