Joseph Gnonlonfoun: « D’accord pour l’amélioration des lois mais les élections d’abord »

Il y a une constance : les lois électorales sont à corriger. Tous les acteurs sont unanimes sur ce fait. Même les présidents des institutions de la République l’ont réitéré ce lundi 1er Avril 2019. Dans le dernier paragraphe du communiqué, c’est clairement mentionné qu’il faut continuer le dialogue en vue d’améliorer les textes électoraux.

Les présidents d’institution ne nient pas ce que dénoncent la minorité parlementaire et l’opposition politique. Les lois électorales sont perfectibles. Ils reconnaissent qu’ils sont truffés d’incongruités. Dans le message lu par le Médiateur de la République au sortir de la concertation du Palais de la Marina, il ressort clairement que les lois doivent être améliorées avant les consultations communales de 2020 et la présidentielle de 2021. C’est à cet effet qu’ils invitent les acteurs politiques à poursuivre le dialogue.

Toutefois, ils ne sont pas dans la dynamique de suspendre le processus électoral en cours. En dépit des imperfections du code électoral et de la charte des partis, les présidents des institutions attachent du prix à la tenue des élections à bonne date. Car, selon le communiqué, le peuple dans son ensemble est attaché à la préservation de l’ordre constitutionnel. Sinon, peut-on comprendre, les législatives pourraient être reportées. Quand bien même les lois sont querellées, elles pourront être expérimentées.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus