Le monde connaît des mutations physiologiques profondes. Il n’y aura plus deux sexes. Désormais au Kénya, un troisième sexe est reconnu par les autorités gouvernementales. Les personnes nées avec des sexes difficiles à définir seront désormais reconnues et traitées comme une personne de troisième sexe.
Ils ne sont ni mâles ni femelles. Ils sont au centre des deux sexes habituellement reconnus partout ailleurs dans le monde. Mais suite à de nombreuses plaintes venant des personnes intersexuées, le gouvernement a mis sur pied un groupe de travail pour réfléchir sur leur situation. Le groupe de travail a déposé son rapport hier lundi. Dans le rapport, il y a une bonne nouvelle pour les personnes intersexuées. Elles sont fixées sur leur sort.
Daprès le site de BBC qui a relayé l’information, ces personnes naissent avec une ambiguïté sexuelle visible. Elles ont désormais le droit de revendiquer ce qui leur appartient. Ni mâle, ni femelle, ils avaient du mal à réclamer leur droit. Le cadre politique, juridique et institutionnel sera revu afin de faciliter la reconnaissance des personnes intersexuées en tant que troisième sexe, recommande le groupe de travail.
En août prochain, le Kénya va faire un recensement pour faire l’état des lieux afin de mieux s’occuper des personnes intersexuées. L’intersexuation, aussi appelée intersexualité, est un terme biologique décrivant des personnes « nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de mâle et femelle », selon l’ONU.
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