La ligue arabe planche sur la résolution de la crise libyenne

En marge du 30ème Sommet de la Ligue arabe qui se tenait à Tunis, les pays arabes se sont joints aux Nations unies, à l’Union européenne et à l’Union africaine, pour se pencher sur le conflit libyen et de prendre des décisions y afférentes.

Cette rencontre qui intervient après celle d’Addis-Abeba en février dernier, lors du sommet africain, confirme le soutien aux efforts de l’ONU pour rétablir la paix et la stabilité en Libye. À l’issue de cette réunion, les différentes parties libyennes ont été conviées à une nouvelle conférence de «réconciliation» au mois de juillet prochain à Addis-Abeba en Ethiopie. Cette conférence sera précédée par une conférence nationale préparatoire les 14 et 16 avril à Ghadamès (Sud libyen) qui devrait conduire à un accord sur la mise en place d’une Constitution et fixer le calendrier des élections législatives et présidentielles. Selon Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA), la future rencontre est «une opportunité pour les Libyens» en vue d’une réconciliation, soulignant qu’«il est grand temps que les acteurs libyens discutent du sort de leur pays».

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La réunion quadripartite de Tunis sur la Libye a vu la participation du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres et de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, de la haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, du président de la commission de L’UA, Moussa Faki Mahamat, du président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen d’entente nationale Fayez al-Sarraj et du représentant spécial, Chef de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), Ghassan Salamé.

Depuis la chute et l’assassinat de Mouamar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par un conflit qui oppose milices et tribus et est divisée sur le plan politique entre le gouvernement d’Union nationale reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli et, à l’Est, l’autorité exercée par l’armée nationale libyenne conduite et par le maréchal Khalifa Haftar. Le calendrier confirmé à Tunis semble être celui de la dernière chance pour mettre fin à une transition chaotique.

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