Législatives 2019: Patrice Talon concrétise son rêve malgré des résistances

« Le Bénin aurait trouvé le dirigeant qu’il mérite », ironisent plusieurs personnes depuis la mise en oeuvre des réformes engagées par le Président Patrice Talon. Malgré les menaces de l’opposition et les nombreux appels de la société civile à son  endroit, le Chef de l’Etat, très ferme, tient bon.

Depuis la mise en oeuvre des réformes du régime Talon notamment les réformes politiques, c’est le branle-bas au sein de la classe politique béninoise. De l’opposition à la mouvance, personne n’est épargnée. Tout le monde est touché par les réformes engagées par l’actuel chef de l’Etat Patrice Talon. On parle d’une nouvelle tournure dans le paysage politique béninois. Chaque acteur politique réfléchissait sur comment sortir vivant du naufrage qui frappe les nombreux partis politiques qui opéraient dans le pays quand le Chef de l’état a exprimé le vœu que se structurent seulement  en 2 blocs les partis et mouvements le soutenant.

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Pour plusieurs responsables politiques béninois, ce projet enclenché par le nouveau prince de la Marina n’ira au pas bout. Mais, c’est sans compter avec la rigueur de Patrice Talon pour qui « parfois un enfant qui a eu le temps de grandir dans une maison peut, s’il est nécessaire, imposer la règle à suivre dans la maison à son père ». Il y avait eu quelques indécis au début de l’appel du Chef de l’Etat. Mais les responsables politiques surtout de la mouvance ont fini par céder à la volonté du Chef de l’Etat.

Progressistes et Républicains, les nouveaux-nés de la volonté du Chef de l’Etat

Vers la fin de l’année 2018, le peuple béninois va assister au regroupement des partis de la mouvance présidentielle en deux. Il s’agit de l’Union progressiste et du Bloc républicain. Ici, on ne parle plus des intrigues politiques au sein de la mouvance car la loi du silence doit régner. Ceux qui déclaraient la guerre de positionnement dans leurs bases électorales doivent vivre ensemble sauf s’ils sont de l’opposition.

A part Maître Adrien Houngbédji avec son Prd, Claudine Prudencio de l’Undb, et Valentin Aditi Houdé avec sa Dud qui ont décidé d’aller seuls, tous les autres députés de la mouvance présidentielle se sont pliés à la volonté du Chef de l’Etat. Les uns dans l’Union progressiste et les autres dans le Bloc républicain.

Malgré le nouvel engagement des responsables de la mouvance présidentielle, ceux de l’opposition jouent aux spectateurs. Alors que l’Union progressiste, le Bloc républicain, le Prd, l’Udbn… se sont rapidement conformés à la nouvelle charte des partis politiques afin de répondre au nouveau code électoral, du côté de l’opposition, on préfère la prolongation. Tout étant fait du côté de la mouvance parce que le temps presse pour les législatives en vue, l’opposition se décide enfin après plusieurs semaines d’observation.

L’opposition exclue des élections.

A l’étape actuelle, il n’est plus permis à l’opposition de penser à un miracle. Les prochaines élections auront lieu sans elle. L’accélération du processus au niveau de la Cena en dit long. Pour une première fois, les élections se dérouleront entre l’Union progressiste et le Bloc républicain, deux  partis de la mouvance présidentielle.

 

 

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