Libye: la Tunisie et l’Algérie appellent à l’arrêt immédiat des combats

L’Algérie et la Tunisie ont appelé à la cessation immédiate des hostilités en Libye et ont convenu que la solution du conflit interne dans ce pays ne pourrait pas être militaire, ont rapporté samedi 27 avril les médias locaux.

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui, ont estimé dans une déclaration commune qu’il était essentiel de reprendre le dialogue entre les forces présentes dans le pays.

Ils ont également plaidé pour la préservation du processus politique en tant que seule solution à la crise, qui a causé la mort de plus de 200 personnes en seulement trois semaines de conflit armé, 1 230 blessés et environ 35 000 déplacés, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Boukadoum et Jhinaoui ont demandé la convocation urgente d’une réunion dans le cadre de l’initiative tripartite (les parties en conflit et l’ONU), conformément aux dispositions de l’accord politique visant à achever le processus de transition et à fixer les délais électoraux sous les auspices de l’ONU.

Ils dénoncent également l’insuffisance d’efforts et des actions internationales visant à mettre un terme à la détérioration de la sécurité et de l’instabilité en Libye, a rapporté le journal El Moudjhaid. Les ministres des Affaires étrangères ont réitéré la décision de leurs États de soutenir l’ONU, en particulier le travail de l’envoyé spécial pour la Libye, Ghassan Salame. La dernière recrudescence du conflit en Libye a eu lieu le 4 avril dernier lorsque le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale, a lancé une offensive armée sur Tripoli, une action qui prend de l’ampleur ces derniers jours.

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