Libye : une centaine de soldats italiens à Tripoli malgré l’avancée de la LNA
L’Italie a confirmé mardi qu’elle maintiendrait ses missions militaires à Tripoli et à Misrata malgré l’avancée des forces de l’homme fort de la LNA Khalifa Haftar dans la capitale libyenne.
Miasit, lancé en janvier 2018, « poursuivra ses efforts pour rendre les activités d’assistance en Libye plus incisives et efficaces », a annoncé le ministère italien de la Défense dans un communiqué. Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à la cessation immédiate des combats en Libye après que les forces de Haftar ont revendiqué une frappe aérienne sur le seul aéroport en activité de Tripoli. Selon des Nations unies, des milliers de personnes ont fui les violences dans la capitale, depuis que Haftar a lancé une attaque surprise la semaine dernière, qui a déjà fait des dizaines de morts. La mission bilatérale d’assistance et de soutien de l’Italie en Libye « soutient les autorités libyennes dans leurs activités de pacification et de stabilisation dans le pays et contre le trafic d’êtres humains, le trafic illicite et les menaces à la sécurité ». Aucun chiffre n’a été fourni pour le déploiement actuel, mais la mission incluait auparavant une centaine de soldats à Tripoli et 300 à Misrata, à environ 200 kilomètres à l’est.
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Les troupes de l’ancienne puissance coloniale italienne participent à « une formation et à une assistance technique et infrastructurelle des forces de sécurité libyennes » à Tripoli, indique le communiqué. À Misrata, les troupes assurent la sécurité et l’assistance à un hôpital situé dans une académie militaire pour le gouvernement d’accord national soutenu par l’ONU. Ce pays d’Afrique du Nord, riche en pétrole, a été secoué par de violentes luttes de pouvoir entre divers groupes armés depuis le renversement du dictateur Mouammar Kadhafi, soutenu par l’OTAN, en 2011. Le gouvernement d’accord national soutenu par l’ONU contrôle la capitale. L’autorité n’est pas reconnue par une administration parallèle de l’est du pays, soutenue par Haftar et qui contrôle pratiquement les deux tiers du pays.
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