L’hécatombe humanitaire perpétrée par des ravisseurs sur l’ethnie Peulhs il y a de cela deux semaines a fait réagir la plus haute organisation mondiale. L’ONU a tiré la sonnette d’alarme sur ses violences inhumaines qui plongent l’humanité tout entière dans la compassion et dans la tristesse.
Le samedi 23 mars, le village d’Ogossagou, situé dans la région de Mopti au Mali a connu une attaque dans laquelle, plus de 157 villageois ont été assassinés et d’autres gravement blessés. Face à cette tragédie, l’ONU n’entend pas rester impassible. D’où, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a dénoncé les violences faites et demande du secours sur le plan financier et le rétablissement de la paix au Mali. « Je crois que nous avons traversé une ligne rouge …On avait déjà vu des massacres et des fosses communes, mais là, il y a 160 personnes qui ont été tuées, tous des civils, et un village complètement détruit » a révélé Ute Kollies la responsable d’OCHA au Mali.
D’après les propos de la responsable d’OCHA rapporté par ONU info, des personnes qui ont survécu après les attaques sont non seulement sous le choc du traumatisme de l’attaque mais doivent être également prise en charge dans l’urgence. «Lors du lancement de l’appel, nous étions à 3,2 millions de Maliens dans le besoin et maintenant, nous sommes à 3,8 millions, avec la période de soudure dont plus de 500.000 personnes qui seront en situation de crise ou d’urgence » a déclaré Ute Kollies qui rappelle tout de même que la situation humanitaire au Mali reste un défi à relever.
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