Au Niger, le parti au pouvoir a fait son choix en ce qui concerne la prochaine consultation électorale prévue pour 2021, d’où l’actuel président sera remplacé par son ministre de l’intérieur Mohamed Bazoum.
Ce sera donc Mohamed Bazoum qui remplacera le président Mahamadou Issoufou pour briguer le fauteuil présidentiel en 2021 sous la bannière du parti au pouvoir. Actuel ministre de l’intérieur, Bazoum est né en 1960, diplômé de philosophie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ancien syndicaliste, il a milité au sein de deux syndicats importants au Niger à savoir le Syndicat national des enseignants du Niger, puis l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN). De ces expériences syndicales, il bifurque en politique. Mohamed Bazoum, membre fondateur du parti au pouvoir, le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), a occupé plusieurs postes ministériels dont les portefeuilles des affaires étrangères et de l’intérieur.
Actuel président du PNDS, il a indiqué, lors d’une cérémonie d’investiture dans la capitale nigérienne, que le choix porté sur sa personne était le premier acte qui symbolise la concrétisation de la volonté de Mahamadou Issoufou de respecter la loi sur la limitation des mandats. Elu en 2011 et réélu en 2016, l’actuel président nigérien Mahamadou Issoufou, au vue de la constitution du pays, a déjà fait le nombre de mandat autorisé et devra laisser la place à un successeur. Outre la candidature donc annoncée de Mohamed Bazoum, l’ancien président Mahamane Ousmane (1993 à 1996), a aussi annoncé sa candidature. Les élections présidentielles et législatives de 2021 doivent être précédées par des élections municipales et régionales.
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