Réunion d’urgence des chefs d’Etat au Caire: le Soudan et la Libye au menu des discussions

La situation sociopolitique et sécuritaire en Libye comme au Soudan préoccupe certains dirigeants africains. Ceci est à l’origine de deux sommets qui s’ouvrent ce mardi 23 avril en Égypte. En sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, le président Abdel Fattah al-Sissi dirigera ces deux sommets qui réuniront plusieurs chefs d’Etat et personnalités africaines.

 

Convoqués d’urgence par le président en exercice de l’Union Africaine, les deux sommets statueront sur une sortie de crise dans les deux pays. En effet, la première réunion sera axée sur le cas soudanais dont les mouvements de contestations ont emporté l’ex-président Omar el-Béchir. Malgré l’installation d’un conseil militaire de transition, la rue ne désemplit pas pour autant. Le général Abdel Fattah Abdelrahman Burhan président du Conseil militaire de transition poursuit les consultations avec toutes les chapelles politiques du moment où les contestataires réclament le transfert du pouvoir à un gouvernement civil.

Par ailleurs, la seconde portera sur la situation en Libye où le chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a lancé depuis trois semaines une vaste offensive contre Tripoli, tenue par le gouvernement d’union nationale, soutenue par la communauté internationale. La semaine dernière, le maréchal Haftar a reçu le soutien de l’administration Trump.

Les personnalités annoncées

Au Caire, les sommets réuniront les présidents Félix Tshisekedi de la RDC, Idriss Deby du Tchad, Paul Kagame du Rwanda, Ismail Omar Guelleh du Djibouti, Mohamed Abdullahi Mohamed de la Somalie et Moussa Faki Mahamat de la commission de l’Union Africaine. Il est annoncé aussi la présence de plusieurs hauts responsables éthiopiens et sud-Soudanais. Depuis trois semaines, l’offensive des troupes du maréchal Haftar a fait environs trois cents victimes. Vu les divergences des soutiens dans la crise, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas arrivé à trouver un consensus pour le vote d’une résolution. C’est certainement ce qui a poussé les dirigeants de l’UA à prendre les choses en mains.

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