Le président russe Vladimir Poutine vient en rescousse à l’Iran. Un pays dont les sanctions économiques font régresser de façon vertigineuse son économie. Après son premier sommet avec le leader nord-coréen Kim Jong-un, Poutine n’entend pas augmenter la production russe de pétrole pour limiter les effets du renforcement américain de l’embargo sur les exportations de brut iranien.
A l’extrême-orient russe et plus précisément à Vladivostok, Kim Jong-un et Vladimir Poutine ont tenu un premier sommet sur l’avenir des relations entre les deux pays et surtout sur la question de la dénucléarisation de la péninsule coréenne le jeudi 25 avril dernier. En effet, du moment où Washington multiplie ses sanctions contre Téhéran, Moscou annonce une mesure capitale qui vient soulager les difficultés économiques de l’Iran. Le chef du Kremlin a par ailleurs souligné qu’il ne pouvait pas imaginer la réaction du marché face au renforcement de l’embargo des Etats-Unis sur les exportations de brut iranien qui entrera en vigueur le 1er mai prochain. C’est donc une fin de non-recevoir adressée aux doléances américaines.
Augmentation de la production, le vœu de Washington
L’administration Trump souhaite un accroissement de la production pour pallier à la suspension des livraisons d’or noir iranien. Le but est d’éviter une flambée des coûts du brut sur le marché mondial. Pour Poutine, cette suggestion n’aurait pas trouvé d’écho favorable au sein des pays, membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Il va loin en déclarant que le pays d’Hassan Rohani pourrait continuer à exporter le sien. Des propos qui sonnent aux Etats-Unis comme un affront à la politique de Donald Trump. Et d’ici là, le chef de la Maison Blanche, comme à ses habitudes, ne tarderait pas à réagir à cette volonté affichée de Moscou.
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