Dans un communiqué du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ancien chef d’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, le parti se montre clairement contre la suppression du poste du premier ministre et considère « qu’une réforme de cette nature, délibérément détachée du champ du dialogue national tant invoqué par le chef de l’État, est sans intérêt ».
L’opposition sénégalaise s’indigne contre cette réforme en cours dans le pays. D’aucuns estiment qu’il s’agit des premières manœuvres politiques du président en place qui aurait l’intention de briguer un troisième mandat. Du côté du PDS, parti de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade : « une réforme de cette nature, délibérément détachée du champ du dialogue national tant évoqué par le chef de l’État, est sans intérêt ».
Le Pape du Sopi fait donc son entrée dans la danse d’indignation contre cette réforme à laquelle Macky Sall tient mordicus. Pour le PDS, « cette réforme, volontairement dissimulée pendant la campagne électorale, place le président de la République au cœur des politiques publiques et engage sa responsabilité personnelle dans la conduite des affaires de l’État ».
Le Sénégal et la suppression du poste du premier ministre
Ce n’est pas la première fois qu’un Président du Sénégal supprime le poste de Premier ministre. Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf l’ont fait après la crise de 1962, avec l’éviction de Mamadou Dia, alors président du Conseil et en 1983, avec le départ d’Habib Thiam. A noter que Mahammad Boun Abdallah Dionne cumule actuellement avec ses fonctions du premier ministre, les fonctions du secrétaire général de la présidence et celles du ministre d’Etat.
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